Les microbes font partie intégrante de l’homme et de son environnement mais ils font surtout parler d’eux lors d’infections. Petite présentation de quelques compagnons de route si peu connus mais indispensables à la vie.
Tout d’abord c’est quoi un microbe ?
Les microbes sont des micro-organismes unicellulaires vivants invisibles à l’œil nu.
Dans la grande famille des microbes on regroupe les levures (champignons microscopiques unicellulaires), les bactéries, les microalgues, les protozoaires (parasites unicellulaires) ainsi que les virus.
Les microbes font partie de notre environnement intérieur et extérieur. On les retrouve naturellement dans l’air, l’eau, la terre, sur notre peau, nos muqueuses (intestins, voies respiratoires etc.). Ils sont absolument partout et représentent 60% de toute la matière organique sur terre.
Le corps humain comporte 10 fois plus de bactéries que de cellules humaines gardiennes de notre ADN, de quoi philosopher sur la question de notre identité humaine.
Le rôle des microbes ou micro-organismes
La majorité des microbes sont sans-danger et sont même indispensables au développement de l’homme et son écosystème. Ils occupent de nombreux rôles dont ceux d’élaborer et de décomposer la matière organique. Leur capacité à transformer la matière est mise à contribution dans la préparation d’aliments et boissons comme le fromage, le vin ou la bière. Les microalgues (phytoplanctons) produisent une grande partie de l’oxygène que nous respirons, les bactéries et champignons fertilisent les sols, les bactéries intestinales participent à la synthèse de vitamines et à la dégradation de nutriments par fermentation ou putréfaction. Chaque individu abrite entre 1 à 3 kg de microbes essentiels à sa santé.
Système digestif, microbes et immunité
C’est dans notre système digestif que se trouvent la plus grande quantité de microbes et plus précisément de bactéries qui composent majoritairement notre microbiote intestinal (flore intestinale). Un microbiote bien équilibré est indispensable à notre bon fonctionnement, un déséquilibre de ce système (dysbiose) va faciliter l’accès aux microbes pathogènes mais également réduire l’efficacité de notre système immunitaire.
70 à 80% des cellules immunitaires sont localisées dans notre système digestif. Notre tube digestif est tapissé de muqueuses qui nous permettent d’absorber les nutriments et exercent un rôle protecteur contre les intrus en bloquant l’accès à certains microbes et toxines. La majorité des antigènes (substances reconnues par le système immunitaire comme étrangères) passent par les muqueuses du système digestif. Son intégrité est indispensable à notre santé car la perméabilité intestinale crée le lit des allergies, maladies inflammatoires et maladies auto-immunes. La qualité du microbiote est également un facteur déterminant dans la marche silencieuse de certaines maladies.
Les bactéries
Les bactéries sont des micro-organismes vivants très importants qui vivent principalement en symbiose avec l’homme. Ils se reproduisent de manière asexuée en formant des clones. Ses variations génétiques se font grâce à ses différents mécanismes d’adaptation nécessaires à la survie de leur espèce. Les bactéries peuvent par exemple s’échanger des gènes (1 bactérie sur 100) ou encore transmettre une mutation génétique à leurs descendants (plus rare 1 bactérie sur 1 milliard) afin de survivre.
Il existe de nombreux genres de bactéries mais seulement un infime pourcentage est pathogène pour l’homme. Certaines de ces bactéries sont capables de provoquer cystites, méningites à méningocoques, turistas (gastroentérite le plus souvent bactérienne), coqueluche, tuberculose et d’autres maladies plus ou moins graves.
C’est grâce à leurs extraordinaires propriétés que certaines bactéries sont devenues résistantes à certains antibiotiques et même parfois à tous les antibiotiques existants ce qui complique et rend parfois impossible le traitement de personnes infectées. Chaque année on dénombre 14 millions de décès dans le monde dont 25'000 en Europe et une centaine en Suisse des suites d’infections bactériennes résistantes aux antibiotiques. C’est la raison pour laquelle l’OMS et d’autres organisation sonnent l’alarme en demandant une prescription plus raisonnée des médicaments antibiotiques.
Certaines infections bactériennes multi-résistantes peuvent être traitées grâce à des bactériophages qui sont des virus luttant naturellement contre des bactéries depuis des milliards d’années. Comme de nombreux microbes, les phages (bactériophages) sont présents sur nous, dans l’eau et l’environnement.
L’utilisation des bactériophages à des fins thérapeutiques (phagothérapie) avait été abandonnée suite à l’apparition des antibiotiques dans les années 1940. Certains pays de l’Est (Géorgie, Russie, Pologne) n’ont pas cessé d’utiliser cette thérapie du fait d’un accès limité aux antibiotiques durant la « guerre froide ».
La phagothérapie est intégrée avec succès dans leur arsenal thérapeutique et permet de lutter contre des bactéries comme le staphylocoque doré, l’Escherichia Coli et bien d’autres encore. Chaque bactériophage a une action spécifique sur une espèce bactérienne et n’a pas d’effet secondaire connu. Ils ne luttent cependant pas contre toutes les bactéries (ex. l’helicobacter pylori) et les bactéries intracellulaires.
Au vu de l’urgence face à l’antibiorésistance, plusieurs pays occidentaux ont lancé en 2013 un essai clinique appelé « Phagoburn » qui s’est finalisé en 2017 avec pour objectif de valider l’efficacité et la sécurité des phages pour traiter spécifiquement des infections par les bactéries E. coli et P. aeruginoas sur des patients grand brûlés.
En 2019, presque 100 ans après la découverte des phages et de la guérison du premier patient grâce à la phagothérapie, le milieu médical suisse ne s’est pas encore lancé dans cette thérapie. La phagothérapie est parfois « la thérapie de la dernière chance » pour certains patients souffrant d’infections bactériennes résistantes à tous les antibiotiques et qui n’ont parfois pas d’autres choix que de partir à l’étranger pour se faire soigner à leurs frais. La fabrication de cette thérapeutique se veut artisanale et donc hors des centres d’intérêts des grandes entreprises pharmaceutiques.
Antibiotiques et troubles intestinaux
La prise d’antibiotiques déséquilibre notre microbiote et ceci à plus ou moins long terme si aucune action corrective n’est entreprise. En plus de voir apparaître des bactéries antibiorésistantes, il y aura un appauvrissement des bactéries bénéfiques (lactobacillus, Bifidobacterium) et l’apparition d’un terrain favorable au développement d’espèces pathogènes.
En cas de prise d’antibiotiques ou suite de gastro-entérite, je recommande systématiquement une cure de probiotiques de bonne qualité composés de bactéries bénéfiques afin de réensemencer la flore intestinale. Cela évite bien des troubles digestifs (constipation ou diarrhée) et renforce le système immunitaire présent dans le tube digestif. Ceci est d’autant plus important si la prise d’antibiotiques est administrée chez un enfant en bas âge avec un système immunitaire en plein développement.
Les antibiotiques pour soigner quoi ?
Les antibiotiques traitent uniquement les infections bactériennes et n’ont donc aucun effet lors d’infections virales. Certains médecins spécialistes rappellent que les antibiotiques devraient être uniquement administrés aux malades souffrant d’une infection bactérienne grave (par exemple septicémie, pneumonie bactérienne, méningite, infection urinaire qui a touché les reins). Seul un médecin est habilité à décider de vous donner ou non un traitement antibiotique.
Les virus
Les virus ne sont pas tous pathogènes et ont même activement contribués à l’évolution de nombreux organismes. Les virus sont des sortes de « microbes transporteurs d’informations génétiques ». Propriété qui a d’ailleurs activement contribué à notre évolution car c’est grâce à un virus que le placenta des mammifères a vu le jour, et nous avec !
Notre mucus (substance visqueuse protectrice qui tapisse nos muqueuses) est riche en bactériophages, ces fameux virus mangeurs de bactéries présentés plus haut. Les phages sont également présents en grand nombre dans l’eau comme dans le lac Léman où l’on peut en retrouver environ 1 million par goutte d’eau !
Les virus sont composés d’un matériel génétique (ADN ou ARN) et se reproduisent uniquement en piratant la machinerie génétique présente dans la cellule d’un organisme vivant. Notre génome n’est d’ailleurs pas 100% humain car il contient de nombreux fragments de virus inactifs.
Les infections respiratoires virales compagnons de nos hivers
Chaque virus a son lieu de villégiature favori et cherchera à s’implanter sur des organes cibles. Ils vont tenter de s’introduire dans certaines cellules humaines afin de placer leur matériel génétique dans le but de se multiplier jusqu’à ce que la cellule hôte explose et propage les virus qui pourront alors infecter les autres cellules environnantes.
Lorsque les virus sont en nombre suffisant et ont pris leurs quartiers, les symptômes de la maladie apparaissent. C’est en hiver que l’on rencontre le plus souvent ce genre de scénarios qui donnent lieu à des bronchites, bronchiolite, grippes, rhumes, laryngites, pharyngites et autres maladies virales affectant principalement nos voies respiratoires.
Les virus respiratoires sont capables de se propager d’une personne à l’autre grâce à un simple éternuement, la toux, une poignée de mains, un baiser et vont même attendre le prochain venu sur la poignée de porte ou sur un jouet en espérant que la personne se mette ensuite les doigts dans la bouche, le nez ou les yeux (contact avec les muqueuses). D’où l’importance de se laver régulièrement les mains à l’eau savonneuse par exemple en rentrant à votre domicile, lieux de travail, avant de cuisiner et bien entendu à la sortie des WC. C’est donc plus qu’un geste de courtoisie que de se protéger la bouche en toussant ou en éternuant.
Pourquoi l’organisme peut-il réagir en faisant de la fièvre ?
La fièvre est encore souvent considérée comme un symptôme à combattre.
En réalité l’élévation de la température corporelle lors d’une infection est le signe que notre organisme est en train de lutter contre « les envahisseurs ». Il s’agit en fait d’un mécanisme bien rodé et complexe faisant intervenir différentes molécules du système immunitaire. Notre thermostat s’élève pour inhiber la croissance des bactéries et des virus. La fièvre augmente le métabolisme du corps afin de pouvoir accélérer la régénération cellulaire.
Couper la fièvre à l’aide d’antipyrétiques (médicaments qui luttent contre la fièvre comme le paracétamol ou l’Ibuprofène) revient à couper le mécanisme de défense de notre organisme.
La convulsion fébrile de l’enfant
Une convulsion fébrile est liée à une brusque augmentation de température causée par une infection ou suite de vaccination. La convulsion fébrile touche entre 2 à 5% des enfants de moins de 5 ans qui pourront réagir par des spasmes incontrôlés impressionnants. C’est normalement sans gravité mais il faut tout de même faire examiner votre enfant dans les heures qui suivent.
La crainte d’une convulsion fébrile chez le nourrisson est souvent la raison pour laquelle des parents donnent à leurs bambins des médicaments contre la fièvre. Plusieurs études ont révélé l’inefficacité des antipyrétiques dans la diminution des risques de convulsions fébriles de plus il est à noter qu’un usage banalisé et répété de ces médicaments n’est pas sans danger. Les recommandations médicales officielles parlent uniquement d’un traitement de confort et pas d’un traitement dans un but préventif. Ce sont toutefois les médicaments les plus largement prescrits en pédiatrie.
Nos remparts contre les infections virales
Il ne faut pas croire que tous les virus qui tentent une invasion parviendront systématiquement à infecter leur hôte. Avant cette prouesse, les virus doivent traverser plusieurs barrières de défense dont nos muqueuses, premier rempart incontournable. Il faut alors veiller à ne pas fragiliser nos muqueuses qui peuvent s’assécher dans des pièces surchauffées en hiver. De plus l’état du « terrain » est primordial dans la prévention d’un développement infectieux.
Le « terrain »
En naturopathie on attache une importance capitale à la qualité du terrain de chaque individu qui se compose des liquides organiques situés à l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules (sang, lymphe, cytoplasme). Notre terrain est directement influencé par l’alimentation. De ce fait, les carences micro-nutritionnelles (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels) et/ou les surcharges de déchets métaboliques (excès alimentaires ou consommation d’aliments inadaptés ou toxiques) vont péjorer le terrain qui ne pourra plus être aussi efficace dans son travail de nettoyage du corps.
La dégradation du terrain deviendra alors un lieu propice à la multiplication de certains microbes en provenance de l’extérieurs mais également à la virulence de certains microbes qui vivent habituellement en harmonie avec l’homme. C’est le cas avec certaines bactéries opportunistes qui ne donnent pas de maladies chez les sujets « sains » mais peuvent devenir pathogènes dans un contexte de système immunitaire affaibli et de microbiote altéré.
Affaiblissement du système immunitaire et fatigue hivernale
Les cellules immunitaires qui évoluent dans un terrain encrassé et/ou un terrain pauvre en éléments vitaux ne pourront pas exercer pleinement leurs fonctions.
Il n’est pas rare qu’après la période des fêtes, souvent associée à quelques excès de table, des personnes « tombent malades ». Les éboueurs sont surchargés, certains organes parfois encrassés et le système de sécurité et fatigué et moins alerte. De plus le soleil manque souvent à l’appel ce qui impacte le moral des troupes et l’immunité par manque de vitamine D.
Enfants et développement immunitaire
Il est normal que les enfants en bas âge attrapent facilement les virus alentours car ils sont en train d’éduquer leur système immunitaire, ceci est d’autant plus flagrant lorsqu’ils évoluent en collectivité. Il existe toutefois des moyens naturels permettant d’éviter que de simples rhumes dégénèrent en bronchiolites chez le bébé ou d’autres maladies plus compliquées à gérer pour l’enfant.
Solutions alternatives naturelles
Des solutions alternatives existent et sont suffisantes dans bien des cas d’infections qui n’ont pas un caractère grave. La nature nous a offert un arsenal thérapeutique impressionnant dont l’homme fait usage depuis plusieurs millénaires de manière empirique (expérience). Depuis quelques années, certains scientifiques étudient de près certaines propriétés moléculaires des plantes médicinales.
Le système de défense naturel des plantes au service de notre santé
Les plantes communiquent et se défendent grâce à des molécules chimiques.
Elles ne sont pas capables de fuir lors d’une menace, de ce fait elles vont se défendre contre divers envahisseurs (microbes etc.) en sécrétant des molécules chimiques odorantes. Ces molécules peuvent être extraites de plantes médicinales afin de produire les huiles essentielles à visée thérapeutique. Les huiles essentielles contiennent des centaines de principes actifs contenus dans une plante, c’est cet ensemble harmonieux appelé « totum » qui permettra d’obtenir une efficacité thérapeutique tout en respectant l’équilibre global de l’individu. Un naturopathe spécialisé en phytothérapie peut vous recommander un traitement personnalisé à base d’huiles essentielles car nombre d’entre elles luttent contre différents types de microbes.
Mélange d’hiver pour petits et grands
Je vous présente deux excellentes huiles essentielles antivirales à avoir dans toutes vos trousses de pharmacie familiale. Le mélange proposé est efficace en cas d’épidémies ORL, grippes, rhume, rhinopharyngite, pharyngite, laryngite, otite, sinusite, bronchite.
Les noms communs et latins de ces deux grandes huiles essentielles (HE) antivirales sont :
Le Ravintsara, Cinnamomum camphora CT cinéole (origine Madagascar)
L’Eucalyptus radié, Eucalyptus radiata SSP radiata.
Elles sont efficaces contre certains virus, bactéries mais également pour stimuler le système immunitaire.
Les mélanges suivants peuvent être préparés avec de l’huile végétale (HV) d’amande douce bio.
Bébés de 3 mois à 12 mois : Max 5% d’HE.
1 à 3 gouttes d’HE par application diluées dans 95% d’HV.
Bébés de 12 à 30 mois : Max 10% d’HE.
2 à 4 gouttes d’HE par application diluées dans 90% d’HV.
Enfants de 30 mois à 7 ans : Max 20% d’HE.
4 à 8 gouttes d’HE par application diluées dans 80% d’HV.
Pour le grand enfant et l’adulte : Environ 30% d’HE.
8 à 15 gouttes d’HE par application diluées dans 70% d’HV.
Attention les posologies indiquées concernent uniquement une application cutanée et ne sont pas des valeurs absolues mais une indication pour un usage sécuritaire. Ces huiles peuvent avoir des dosages augmentés ou diminués au cas par cas sur les conseils d’un spécialiste. Elles n’ont pratiquement pas de contre-indication à doses physiologiques mais il est toutefois déconseillé de les utiliser durant les 3 premiers mois de grossesse.
Pour un usage simplifié lors d’infection vous pouvez préparer ce mélange et le mettre dans un flacon roll-on en verre. Vous pouvez alors l’appliquer trois fois par jour sous la plante des pieds et en onction sur le thorax et sur la colonne vertébrale.
Pour les personnes à risque d’allergies, veuillez svp faire un test de réaction au préalable en appliquant 4 gouttes d’huile végétale mélangée à 1 goutte d’huile essentielle au niveau du pli intérieur du coude et attendre 24 heures pour évaluer s’il y a une réaction allergique immédiate ou différée.
Homéopathie
L’homéopathie uniciste conseille un remède à la fois en fonction de l’ensemble des symptômes spécifiques du malade et non pas en fonction du type de maladie. Certains remèdes homéopathiques sont toutefois caractéristiques de certaines épidémies hivernales mais ils ne vont pas systématiquement répondre aux besoins de chaque malade. En tant qu’homéopathe uniciste je dois relever tous les symptômes particuliers avant de pouvoir recommander un traitement homéopathique adéquat.
Conclusion
Les microbes sont des acteurs essentiels dont nous ne pouvons nous passer. Il s’agit donc de trouver un juste équilibre afin de maintenir une exposition raisonnée aux microbes tout en pratiquant des gestes basiques d’hygiène qui ne vont pas déséquilibrer notre population microbienne partenaire.
La compréhension des micro-organismes et de leurs implications dans la santé humaine est encore à ses balbutiements, ce qui est certain c’est que cette longue histoire co-évolutive entre l’homme et les microbes a encore de nombreux secrets à nous révéler.
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Sources:
Une initiative commune de pharmaSuisse, FMH, SSO, Confédération Suisse, Bien utiliser les antibiotiques sur <https://www.antibiotika-richtig-einsetzen.ch/fr/>
Marc Menichini/Frédérique Volery/lgr, Le phénomène de résistance aux antibiotiques inquiète en Suisse sur <https://www.rts.ch/info/suisse/9074643-le-phenomene-de-resistance-aux-antibiotiques-inquiete-en-suisse.html>
Kramer MS, Naimark LE, Roberts-Bräuer R, McDougall A, Leduc DG, isks and benefits of paracetamol antipyresis in young children with fever of presumed viral origin sur <https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1671951>
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